Consuelo Bautista 15/07>03/08
Chapelle de la maison Sainte Anne
Consuelo Bautista vit dans la ville de Barcelone et exerce comme photographe indépendante.
Elle a réalisé des projets personnels au cours de ces dernières trente-huit années à Cuba, en Colombie, en Israël, au Monténégro, au Maroc, au Sénégal, au Mexique, aux Etats-Unis, au Canada et en général sur le territoire espagnol, surtout à Barcelone, en Galice, dans les Asturies, en Andalousie, à Gérone, liés à la photographie documentaire, ceux-ci exprimant une vision d’auteur.
Ils ont été exposés dans divers médias, revues, catalogues, galeries, musées, archives, espaces culturels et éducatifs au niveau national et international. Parmi les plus importants, Cuba, Cuba et Cuba 1993 ; années 90 ; Aux Invisibles 2007 ; Raval 2004-2013 ; Petits morts 2012 et Nulle part nulle part 2016, Gérone 2021/22.
Chaque projet a demandé des années de planification, de développement et un support en accord avec une diffusion pertinente et utile, dans chaque cas.
Elle a collaboré à des moyens de communication comme sont La Vanguardia, le journal et El Pais pour lequel elle a travaillé.
En 2007 lui a été décerné le prix « Arts Plastiques de la Ville de Barcelone » pour son projet « Aux Invisibles ».
Aux Invisibles
C’est un projet photographique dont le contenu est centré sur le thème du mouvement des personnes, concrètement sur les déplacements des Africains vers l’Europe à travers les frontières du sud de l’Espagne, entre l’année 2000 et 2007. Cette série est réalisée sur les côtes de l’Espagne, à Tarifa, au Maroc, au Sénégal et dans les îles Canaries.
Le projet a été présenté sous forme d’exposition et c’est également une publication, format de journal tabloïd avec des textes brefs, écrits spécialement par des penseurs de différents domaines : l’anthropologie, l’histoire, la philosophie, la sociologie, la littérature, la poésie et aussi avec la voix et le témoignage des immigrants.
C’était une publication en marge de la presse habituelle, où les textes et les images ont été choisis pour susciter une réflexion, et non pas uniquement pour fournir une information. Les images ne cherchent pas à identifier les faits, ni les visages. De plus, par son graphisme comme par son originalité, ce journal se perçoit comme une pièce d’art, au-delà du simple document selon les dernières tendances de l’art destiné au public.